Logement : les conditions s’améliorent, mais les problèmes de chauffage, de bruits et de surpeuplement restent encore bien trop fréquents
Les conditions de logement s’améliore en France, mais restent déplorables. Saviez-vous qu’en France, encore 1.7% des ménages ne possèdent pas de salle de bain à l’intérieur de leur logement, 2.3% n’ont pas de sanitaires ? Ces problèmes sont largement minoritaires devant ceux du chauffage, du bruit ainsi que celui du manque de superficie. L’étude de la DREES, portant sur les revenus et les conditions de logements, fait état, une nouvelle fois, de conditions de logements déplorables pour les Français aux revenus les plus faibles.
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Alors que les conditions de logement s’améliorent en moyenne pour l’ensemble des ménages depuis plusieurs décennies, quel constat peut‐on établir concernant celles des plus modestes ? Plus souvent constitués de personnes seules qu’auparavant, ils sont aussi plus souvent urbains et locataires. Malgré leur plus forte mobilité résidentielle, ils restent plus fréquemment dans le secteur locatif et semblent davantage s’éloigner de l’accession à la propriété. Si leurs conditions de logement s’améliorent, particulièrement pour le confort élémentaire, l’écart avec les ménages plus aisés demeure. Ils vivent ainsi beaucoup plus souvent dans des logements en situation de surpeuplement que les ménages plus aisés.
33% des ménages à bas revenus vivent dans un logement avec un défaut majeur
Environ un tiers des ménages à bas revenus vivent dans un logement ayant au moins un « défaut de qualité », selon l’indicateur développé dans le cadre de cette étude et élaboré à partir du décret du 30 janvier 2001 définissant une situation de logement décent.
Logeant dans de moins bonnes conditions, les ménages les plus modestes ont une plus mauvaise opinion de leurs conditions de logement et souhaitent davantage déménager.
Par ailleurs, au sein de ces ménages, certains se trouvent dans des conditions de
logement particulièrement défavorables, notamment les familles nombreuses, les
familles monoparentales et les personnes de nationalité étrangère.
Sur longue période, les conditions de logement des ménages s’améliorent en moyenne : le surpeuplement diminue, l’accès à un confort sanitaire élémentaire ou au chauffage se généralise, etc. Cependant, ces améliorations n’ont pas profité de la même façon à tous les ménages. On s’intéresse ici particulièrement aux ménages à bas revenus. Après avoir
dressé un panorama des disparités de logement selon le niveau de vie, on regardera dans quelle mesure l’amélioration des conditions de logement a profité aux ménages les plus modestes.
Les ménages à bas revenus sont de plus en plus souvent locataires du parc social
En 2013, seuls 28,7 % des ménages à bas revenus sont propriétaires ou accédants à la propriété pour 52,0 % des ménages modestes et 71,8 % des ménages plus aisés. De fait, les ménages à bas revenus sont donc plus souvent locataires,
notamment au sein du parc social : 34,3 % d’entre eux sont locataires d’un logement social, 31,2 % d’un logement du parc privé. Ces proportions diminuent lorsque le niveau de vie des ménages augmente et sont pour l’ensemble des ménages respectivement de 16,3 % et 20,5 %.
Les ménages à bas revenus et modestes sont plus souvent d’âges extrêmes et composés de personnes seules ou de familles monoparentales
Les ménages en bas de l’échelle des niveaux de vie, notamment les ménages à bas revenus, se distinguent des plus aisés par leur composition sociodémographique : âge, structure familiale, nationalité, etc. Tout d’abord, les ménages à bas revenus sont, plus souvent que les autres, constitués de personnes jeunes. En 2013, 13 % d’entre eux ont une personne de référence âgée de moins de 30 ans, contre 9 % pour les ménages modestes et 6 % pour les ménages plus aisés (tableau 2). La proportion de jeunes ménages parmi ceux à bas revenus reste stable depuis 1996, alors qu’elle décline parmi les ménages modestes (‐2 points) et plus aisés (‐3 points).
À l’inverse, depuis 1996, les ménages modestes ont la plus forte proportion de ménages dont la personne de référence est âgée de plus de 65 ans. Cette tranche d’âge représente, en 2013, 36 % des ménages modestes contre 22 % des ménages à bas revenus et 29 % des ménages plus aisés. Entre 1996 et 2013, cette part progresse, sauf parmi les ménages à bas revenus (‐7 points).
Les personnes seules représentent 38 % des ménages à bas revenus et des ménages modestes, contre 30 % des ménages plus aisés. Les ménages à bas revenus, et dans une moindre mesure les ménages modestes, sont aussi plus fréquemment constitués de familles monoparentales. En 2013, 18 % des ménages à bas revenus, 8 % des ménages modestes et 4 % des ménages plus aisés sont des familles monoparentales. Cette part est en forte hausse depuis 1996 (+6 points) parmi les ménages à bas revenus alors qu’elle est restée stable pour les deux autres catégories de ménages.
Enfin, les ménages à bas revenus comptent environ cinq fois plus de ménages dont la personne de référence est de nationalité étrangère que les ménages plus aisés. Cette catégorie représente 14 % des ménages à bas revenus en 2013, soit une part très similaire à celle observée en 1996.
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