Budget de la France : réduire le taux de dépenses publiques de 6.25% en 4 ans ? Bon courage !
De nouveaux objectifs ambitieux pour Bruno Le Maire, faire chuter le taux de dépenses publiques de 2022 de 57.6% du PIB à seulement 54% en 2027, soit 6.25% de baisse en seulement 4 années. Qui le croit vraiment ?
🎁 Assurance vie AXA (Lucya by Axa) : 250 € offerts + bonus de rendement 2026 et 2027
Le contrat d’assurance vie Lucya by AXA est assuré par AXA, distribué en ligne en exclusivité par Lucya (1er courtier de France). Sans frais sur versement (0%), des frais de gestion à seulement 0.50%, ce contrat est une opportunité à saisir. Le bonus de rendement de 1.85% applicable en 2026 et 2027 est proposé sous conditions. L’offre de bienvenue permet de percevoir 250 euros, sous conditions d’un versement minimal de 10.000€. Des ETF seront proposés dès début 2026 afin répondre aux attentes des jeunes épargnants.
Il est toujours très délicat d’évoquer la baisse des dépenses publiques, tant l’on sait qu’en France, c’est pratiquement mission impossible. Du moins, personne n’est encore parvenu à faire baisser structurellement les dépenses publiques du pays. Alors, se fixer un objectif de baisse en pourcentage des dépenses publiques par rapport au PIB, cela revient tout simplement à espérer fortement que le PIB du pays grimpe fortement dans les années à venir.
Un challenge de taille...
Le ministre de l’Economie a réaffirmé ce lundi l’objectif de réduire le taux de dépenses publiques à 54 % du PIB en 2027. Afin de réduire les dépenses, il faudra tailler dans les aides sociales et les aides aux entreprises. Bon courage pour y parvenir. « Je suis prêt à travailler avec la Cour des comptes sur le redressement des finances publiques », a expliqué ce lundi Bruno Le Maire.
Sondage en ligne, réduire les dépenses publiques, facile ?
Réponses au sondage en ligne : Réduction des dépenses publiques en France de 6.25% en 4 ans : selon vous, c’est...
une mission impossible : 25% (1 vote)
25%
pour ne pas vouloir être réélu aux prochaines élections : 0% (0 vote)
0%
possible, mais il faut avoir le courage de tailler dans les dépenses : 50% (2 votes)
50%
facile, il suffit d’augmenter les impôts et prélèvements : 0% (0 vote)
0%
un doux rêve qui le restera : 25% (1 vote)
25%
Nombre total de réponses : 4
« Nous aurons avant l’été des Assises des finances publiques qui nous permettront de présenter une stratégie globale et d’avoir un projet de loi de finances pour 2024 qui présentera plusieurs milliards d’économies », a assuré le locataire de Bercy sur Franceinfo. Cela fait plusieurs mois que Bruno Le Maire multiplie les « alertes » sur les comptes publics, parlant d’une France « à l’euro près ». Mais le budget 2023 n’a pas réellement concrétisé ce discours, avec une dérive sur les dépenses constatées durant l’examen du texte et peu d’économies concrètes. L’urgence se fait pourtant plus pressante, alors que la Commission européenne promet une normalisation des règles budgétaires l’an prochain . La semaine dernière, le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, a également fait part de son « inquiétude » au vu de la situation de l’endettement. « Il ne s’agit pas de tailler mais d’avoir une dépense publique qui augmente moins vite que la croissance », a précisé le locataire de Bercy, qui dit vouloir également « inclure les collectivités locales dans ce débat ».
Un séminaire pour trouver une solution...
Après la présentation du programme de stabilité mi-avril, il y aura « un séminaire du gouvernement autour de la Première ministre sur la baisse des dépenses publiques, pour que chaque ministre se sente concerné et fasse le nécessaire dans son administration ». Viendront ensuite d’ici à l’été des Assises des finances publiques, qui permettront donc de dévoiler des mesures d’économies pour le projet de loi de finances pour 2024.
Ce budget doit marquer une première inflexion pour la dépense publique, qui devrait représenter 56,9 % du PIB fin 2023. « Je souhaite ramener ce chiffre à 54 % d’ici à 2027, pour nous rapprocher de la moyenne européenne qui est de 52 % », a réaffirmé Bruno Le Maire. Lors du précédent quinquennat, Emmanuel Macron avait déjà promis de réduire le niveau de dépense publique de 3 points de PIB, avant de renoncer. S’il y parvenait cette fois, il ne ferait que revenir au niveau de 2019, avant la crise du Covid, soit un seuil encore supérieur de 1,8 point à celui de 2008, avant la crise financière.
Sélection des 3 meilleures offres de souscription de contrats d'assurance-vie
TOP
OFFRES
DÉTAILS
EN SAVOIR +
🥇 1
Lucya by AXA (AXA FRANCE VIE) 250€ offerts (sous conditions).
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions.
📧 Newsletter FranceTransactions.com
👉 Abonnez vous à notre lettre quotidienne. Plus de 90.000 lecteurs font confiance à la newsletter de FranceTransactions.com pour mieux être informés sur l’épargne et les placements. Lettre gratuite, sans engagement, sans spam, dont le lien de désabonnement est présent sur chaque envoi en bas du courriel. Recevez tous les jours, dès 9 heures du matin, les infos qui comptent pour votre épargne.
La France est lourdement endettée. La remontée des taux d’intérêts va redevenir un sujet, une hausse de 100 points de base, c’est 40 milliards d’euros a régler chaque année en plus. La Banque de France (...)
C’est au pied du mur que l’on voit mieux le mur. Alors qu’avec des taux négatifs, les Etats surendettés, dont la France, se frottait les mains profitant de cette aubaine, en empruntant largement. (...)
Comme attendu, l’agence de notation Fitch a donc abaissé la notation de la dette française, synonyme d’une hausse sensible du coût de la dette pour le pays.
Dans son rapport publié de lundi 17 novembre 2025, la Cour des Comptes analyse la politique d’exploitation tardive (au-delà des 50 ans) des centrales nucléaires (...)