Crédits immobiliers : forte chute du volume octroyé (-15.6%), la crise immobilière est à la porte
La crise commence à frapper également le secteur de l’immobilier. Si le taux moyen des crédits reste très bas, les taux de l’usure sont de leur côté en hausse, le volume de crédits immobiliers octroyés ne devrait pas chuter. Sauf que la crise économique arrive cette fois-ci pour de bon... Chute du volume de crédits octroyés de -15.6% sur septembre, un signe de plus avec la stabilisation des prix.
🎁 PER YOMONI : jusqu’à 2000 euros offerts pour toute souscription ou transfert
Bénéficiez d’une offre exceptionnelle chez YOMONI : jusqu’à 2000 euros offerts grâce au code MONPER25. Si vous envisagez d’ouvrir un PER, la souscription peut être réalisée en quelques minutes dans un cadre clair et piloté. Si vous détenez déjà un PER auprès d’un autre établissement, vous avez également la possibilité de le transférer sans frais et de bénéficier de l’offre dans les mêmes conditions. Avec Yomoni Retraite+, vous profitez d’un PER piloté en ETF, simple à ouvrir, transparent, et aux frais parmi les plus compétitifs du marché grâce à une gestion facturée 1,6 % par an seulement, sans aucun frais d’entrée, de versement ou d’arbitrage.
Les taux des crédits immobiliers reculent en septembre
Le mois dernier, les taux des crédits immobiliers accordés par le secteur concurrentiel français se sont en moyenne établis à 1,22%, détaille dans un communiqué l’observatoire Crédit Logement/CSA, qui associe les principales banques françaises à un institut d’études de marché. Pendant tout l’été, le taux moyen s’est replié, marquant ainsi une stabilisation après une nette hausse lors du déclenchement de la crise sanitaire du coronavirus au printemps et du strict confinement alors décrété pendant plusieurs semaines.
Prix de l’immobilier : retournement du marché ou pas ? Tout va se jouer maintenant !
Le niveau des taux s’est donc finalement peu éloigné de ses planchers historiques, touchés l’an dernier à guère plus de 1% dans un contexte de politique très interventionniste de la Banque centrale européenne. "Dès juillet, les banques ont révisé à la baisse leurs barèmes", a résumé l’observatoire dans un communiqué. "Le taux moyen aalors commencé à reculer, afin de soutenir la demande de crédits immobiliers."
Forte chute du nombre de crédits immobiliers octroyés
Malgré ces conditions favorables, le marché reste néanmoins "à la peine" même s’il a connu un rebond technique au sortir du confinement, selon l’observatoire. De fait, le nombre de crédits octroyés au troisième trimestre est nettement inférieur (-15,6%) à ce qu’il était un an plus tôt. "La demande fragilisée par la crise économique et sociale déclenchée par la crise sanitaire bute, en outre, sur le resserrement de l’accès au crédit imputable aux décisions des autorités de contrôle bancaire", explique l’observatoire.
Décrocher un crédit est de plus en plus difficile
Les autorités financières ont en effet demandé fin 2019 aux banques de resserrer un peu leurs conditions, jugeant que celles-ci étaient en train de devenir trop laxistes. Sans provoquer pour l’heure d’effondrement du crédit, ces mesures, contestées par une bonne partie du secteur immobilier, ont surtout pâti aux plus modestes, juge l’observatoire.
"La part des emprunteurs les moins dotés en apport personnel, qui supportent en général les taux les moins favorables,(...) a nettement reculé", souligne-t-il.
Notre sélection des 3 meilleures offres de livrets épargne
TOP
OFFRES
DÉTAILS
EN SAVOIR +
🥇 1
Livret Monabanq Taux boosté de 5.00% brut, pendant 6 quinzaines.
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions.
📧 Newsletter FranceTransactions.com
👉 Abonnez vous à notre lettre quotidienne. Plus de 90.000 lecteurs font confiance à la newsletter de FranceTransactions.com pour mieux être informés sur l’épargne et les placements. Lettre gratuite, sans engagement, sans spam, dont le lien de désabonnement est présent sur chaque envoi en bas du courriel. Recevez tous les jours, dès 9 heures du matin, les infos qui comptent pour votre épargne.
Les prix de l’immobilier ont cessé leur ascension, même à Paris. Les dernières publications rapportent une stabilisation globale des prix, même avec de légères baisses dans les grandes villes depuis ces (...)
Le marché français des bureaux, en chute sans précédent au printemps pendant le confinement, a très fortement baissé aussi au troisième trimestre, montre jeudi l’indicateur de (...)
Le marché du logement neuf a chuté au deuxième trimestre, période de strict confinement contre le virus, et la construction risque de tourner longtemps au ralenti, a prévenu jeudi la fédération des (...)
Sans surprise, le retournement du cycle de l’immobilier se confirme au niveau mondial. La crise COVID aura-t-elle le même effet que la crise financière de 2008 ? Les prix sont en forte chute d’ores (...)
Si dans les sondages, 25% des Franciliens, après cette période de confinement et de début de deuxième vague se disent prêt à acheter en Province, bien peu d’entre eux le feront vraiment. La différence (...)
Le pire reste à venir ? Si un Français sur deux s’attend à une baisse des prix de l’immobilier, la crise économique ne devrait pas améliorer les conditions d’octroi des crédits immobiliers. C’est la (...)
La production de matériaux de construction devrait rester aussi atone en 2021 qu’en 2020, où l’activité granulats devrait se contracter de 8% et celle du béton prêt à l’emploi (BPE) de 10% en raison du (...)
Cela faisant 20 ans que les prix de l’immobilier n’avaient pas autant grimpé en une seule année selon l’OCDE : +5% en 2020 en moyenne sur les 37 pays concernés, l’année de la pandémie. Entre (...)
Le revers de la médaille des taux d’intérêt trop bas ? Les Français se sont lourdement endettés, la hausse du coût de la vie, avec cette inflation galopante, fait le reste. Les incidents de paiements (...)
L’Assemblée nationale a voté ce jeudi 11 décembre 2025 la pérennisation de l’encadrement des loyers ainsi que le doublement des amendes en cas de non respect de la mesure et/ou d’abus au recours au (...)
Le marché de l’immobilier a connu une embellie en 2025 selon le bilan des notaires, tout comme celui de la FNAIM, mettant ainsi fin à trois années de crise relative. Mais 2026 ne s’annonce pas (...)