Immobilier : les prix ont continué de grimper en août, avec 50% de refus des demandes de crédit, étonnant, non ?
Quelques doutes. L’effet retard sur les différents statistiques peut induire en erreur toute interprétation. Les prix continueraient de grimper en août selon le baromètre LPI-SeLoger.
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Alors que les courtiers ne cessent de confirmer aux médias qu’obtenir un crédit immobilier actuellement est un signe extérieur de richesse (la faute aux seuils de l’usure !), les agences immobilières soufflent de leur côté le chaud et le froid. Du côté du baromètre LCI/SeLoger, la fête continue. Les prix continueraient de grimper, même en plein mois d’août surchauffé.
Pas de réels blocages sur les crédits immobiliers ?
En fait, la hausse des prix montre qu’il n’existe pas de réel blocage du marché de l’immobilier suite aux refus des demandes de crédit immobilier. Pour preuve, en juillet, le volume des crédits octroyés par les banques ne s’est pas effondré. La Banque de France a par ailleurs tenu à préciser que le chiffre de 40% des dossiers refusés est probablement une mauvaise interprétation, d’après Laurent Garnier, Directeur des statistiques à la Banque de France (sur les antennes de BFM). Ce sont 40% des courtiers qui ont répondu que leur taux de refus de dossiers est en hausse, ce qui est effectivement bien différent.
En dépit de la baisse des achats d’appartements anciens réalisés par les particuliers, la hausse des prix se poursuit dans 91 % des villes de plus de 50 000 habitants. Et elle est d’au moins 5 % dans 59 % des villes, grandes ou moyennes. Dans 22 % des villes, l’augmentation des prix est de plus de 10 % sur un an. Toutes ces villes se situent en Province : comme Cholet, La Roche-sur-Yon, Laval ou Narbonne. Et elles affichent un prix moyen au m² de 2 600 €, soit un tiers de moins que la France entière.
Hausse des prix de 3.5% sur un an, mais c’est moins que l’inflation !
Petit pic, l’immobilier ne protège pas de l’inflation (sic). En revanche et sans surprise, les villes de plus de 6 000 €/m² sont quasiment toutes franciliennes (à l’exception de Cannes) : pour un prix moyen de 8 000 €/m² (plus du double que France entière), l’augmentation des prix est de 3.5 % sur un an, en moyenne. La demande qui se présente dans ces villes bute très souvent sur la contrainte de mobilisation d’un apport personnel suffisant, compte tenu des exigences de la Banque de France, ce qui évince des clients potentiels et limite les possibilités d’une progression plus rapide des prix.
D’ailleurs, depuis plusieurs mois, la progression des prix ralentit dans les très grandes villes : Bordeaux, Lyon, Nantes, Paris et Toulouse principalement. Cela s’observe dans des villes où le niveau des prix est élevé au regard des capacités financières des acheteurs, même si ces villes ne se classent pas forcément parmi les plus chères (par exemple, Nantes ou Toulouse).
Alors que dans de très nombreuses grandes villes, la hausse des prix se renforce au fil des mois : comme par exemple à Annecy, Caen, Le Mans, Marseille, Rennes ou Strasbourg. Mais dans l’ensemble, ce sont les villes les moins chères (moins de 2 500 €/m², pour un prix moyen à 2 000 €/m²) qui enregistrent les évolutions les plus rapides : + 8.5 %, en moyenne.
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