Epargne : livrets défiscalisés et livrets bancaires ne connaissent pas la crise !
Quand rien ne va plus, l’épargnant sécurise son argent aux abris ! les placements liquides comme Les livrets défiscalisés et les livrets bancaires profitent ainsi de la crise...
lundi 28 novembre 2011, par Frédéric S.
Le contexte économique a toujours orienté les comportements d’épargne. Ainsi en période de crise, arbitrer son capital sur des placements plus liquides est une stratégie confortée par de nombreux épargnants.
Pour preuve, depuis janvier 2011, la collecte cumulée sur le livret A progresse de 8% soit 16.58 milliards d’€, de l’autre, par craintes sur les fonds euros, l’Assurance Vie affiche un repli de collecte de 12% et de 5% sur les supports en Unités de Compte.
Par ailleurs selon les chiffres de la Banque de France, l’encours sur les livrets bancaires a engrangé 20 milliards d’€ en un an soit un encours de 170 milliards à fin mai 2011.
Placement : livrets défiscalisés et livrets bancaires, les faux-semblants
Assurément, la situation de crise de la dette en zone euro aura tout au long de l’année 2011 poussé les épargnants à favoriser l’épargne de sécurité. Des circonstances qui profitent aux livrets défiscalisés (livret A, LDD, LEP, PEL, CEL) et aux livrets bancaires de part la disponibilité du capital ainsi que la simplicité d’ouverture et de gestion de ces placements. Les apparences sont parfois trompeuses, rappelons néanmoins qu’il existe de grandes disparités entre les deux supports.
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Livrets défiscalisés et livrets bancaires : combien peut-on en détenir ?
Le caractère unique des livrets défiscalisés est la première différence avec les livrets bancaires. En effet, l’exonération de fiscalité offerte sur ces placements épargne implique la souscription d’un seul livret A ou PEL par personne. Le livret A est une niche fiscale qui affiche un taux de détention de 91.5%, un paradoxe car les Français qui le privilégient ne sont pas forcément les personnes qui paient de plus d’impôts !
Livrets bancaires : une fiscalité qui prend du poids...
A contrario, au rythme des offres promotionnelles les livrets bancaires peuvent être ouverts à foison selon le pouvoir d’épargne de l’investisseur. Mais attention, la note fiscale sera plus ou moins importante selon le nombre de comptes contractés.
Et pour cause, les livrets non réglementés sont soumis soit à l’impôt sur le revenu, soit aux prélèvements libératoires de 19% (24% au 1er janvier 2012) majorés de 13,5 % de prélèvements sociaux depuis le 1er octobre 2011. Une pression fiscale sur les placements épargne qui pourra jouer une nouvelle fois en faveur des placements défiscalisés.
Livrets défiscalisés et livrets bancaires : plafonds de versement
Plus souples, les livrets bancaires offrent des possibilités de placement plus étendues. Lorsqu’un livret A ou un livret bleu proposent un plafond de 15.300€, les comptes épargne bancaires affichent un maximum de versement en millions voire sans aucune limite. Détails des super livrets épargne
Livrets défiscalisés et livrets bancaires : fixation du rendement ?
Le taux des placements défiscalisés disposent enfin d’un rendement établi par l’Etat tandis que les comptes épargne bancaires proposent une performance fixée par les banques.
Par exemple, le rendement du livret A est de 2.25% net depuis le 1er août 2011. Sur les livrets bancaires, la moyenne des taux brut avant prélèvements pointe du nez et se fixe à 1.90% mais certaines banques en ligne peuvent sans soucis offrir des primes à l’ouverture ainsi que des taux boostés sur une période définie puis progressif. Calculer les intérêts sur les livrets épargne.
Bref, entre un rendement des Livrets défiscalisés grignoté par l’inflation (2.2%) et une performance sur les livrets bancaires en repli, le choix est difficile ! Quoiqu’il en soit, payer le moins d’impôt devrait être un choix par principes, même s’il devient de plus en plus difficile de dynamiser son capital sans passer au travers d’une fiscalité grandissante...