Les taux des crédits immobiliers grimpent, les conditions d’octroi des prêts immobiliers deviennent taquines (explosion de la demande d’apport), les prix de l’immobilier sont toujours au plus haut, et le volume des transactions chute. Certains se demandent encore si ce ne serait pas encore le bon moment pour acheter... Réponse tranchée, clairement non !
Si vous écoutez les professionnels de l’immobilier, c’est toujours un bon moment pour acheter ou vendre de l’immobilier. Évidemment, les transactions immobilières c’est leur gagne-pain ! De même, pour les courtiers en crédits immobiliers, que les taux baissent ou grimpent, ce serait toujours le bon moment pour emprunter. Là encore, c’est leur métier que de faire souscrire des crédits immobiliers. Mais ce qui compte réellement, c’est de savoir si c’est le bon moment pour vous pour acheter un bien immobilier. Et là, chacun son point de vue, le mien est clairement négatif. Les prix de l’immobilier vont fléchir, les taux d’intérêts vont grimper fortement, le marché immobilier risque de se gripper. Donc, selon l’expression consacrée, il est urgent d’attendre !
Un avis tranché
NON ! Vous le savez, les articles posant une question ne donnent que rarement une réponse tranchée. C’est la bonne vieille ruse du journaliste chasseur d’audience, ses propos seront neutres, et au final, vous aurez perdu votre temps à lire un article duquel aucune opinion réelle ne ressort. L’auteur aura balayé le pour et le contre, mélanger deux positions acheteur/vendeur, pour tenter de noyer le poisson. Et bien, au moins, que vous partagiez cet avis ou pas, peu importe, une réponse est apportée dans cet article. La réponse est clairement NON !
Hausse des taux d’intérêts
Effet FOMO : Fear Of Missing Out ! C’est l’effet de la peur de rater une aubaine, une bonne affaire. Le piège par excellence pour les gogos. Non, ce n’est pas parce que les taux des crédits immobiliers grimpent qu’il faut se dépêcher de souscrire un crédit ! C’est stupide ! Le marché immobilier entre dans une phase baissière. Si votre bien immobilier convoité va perdre 15% de son prix dans les 12 mois qui arrivent... Qui sera le dindon de la farce ? Vous comprendrez aisément pourquoi il n’existe aucun effet d’aubaine sur le marché immobilier. Ainsi, les chasseurs d’affaires de dernière minutes se demandent s’il ne faudrait pas emprunter encore maintenant, histoire de devancer le forte hausse de taux qui arrive. Il ne serait pas complément impossible que les taux soient doubler en l’espace d’une seule année. Tic tac... Il ne reste que quelques semaines pour finaliser votre dossier. Mais cela vaut-il vraiment le coup de prendre ce risque ? Si l’achat n’est pas urgent... Il est parfois urgent d’attendre. Pour l’immobilier ancien, les conditions les plus favorables sont déjà derrière nous. L’année 2022 sera sous haute tension pour le marché de l’immobilier en France. Attendus en baisse, les prix de l’immobilier devraient subir de plein fouet le relatif désintérêt des acheteurs, attendant l’année 2023 plus sereinement.
Immobilier en France : Tous les voyants devraient passer au rouge avant même la fin d’année 2022 !
Vous le savez, les années d’élection présidentielle, les incertitudes sont nombreuses. Et avec la politique anti-rentes immobilières appliquée depuis 2017 (instauration de l’IFI), les investisseurs immobiliers attendent d’en savoir plus sur la politique qui sera applicable de 2022 à 2027. Alors que les courtiers et autres professionnels de l’immobilier font le forcing pour convaincre les acheteurs de passer à l’acte avant la fin 2022, nombre d’observateurs proposent de patienter, et de reporter votre projet immobilier, sauf si ce dernier est évidemment urgent.
Taux de crédits immobiliers les plus favorables, meilleurs dossiers (hors assurances obligatoires)
Ces taux moyens correspondent à de très bons dossiers, aisance financière, apport supérieur ou égal à 30%.
Note : les taux affichés proviennent des données publiés par les courtiers en crédits immobiliers et sont sensiblement différents de ceux publiés par la Banque de France, quelques mois plus tard, pour la même période d’observation.
Le saviez-vous ? Le coût relatif du crédit n’a jamais été aussi élevé ! Cela peut sembler paradoxal avec des taux aussi bas, et pourtant, la bulle immobilière aveugle bien des acheteurs. Le décalage entre revenus et endettement ne cesse de grimper. Le coût relatif progresse encore pour s’établir sur le niveau le plus élevé constatés jusqu’alors : 4.6 années de revenus au 3ème trimestre 2021, contre 4.3 années de revenus il y a un an à la même époque.
Crédit immobilier en 2022
Le robinet du crédit va probablement se refermer, et il est à parier que les prix de l’immobilier vont connaître une baisse significative dans les premiers mois de 2022. Les banques ont la possibilité de faire passer 20% de leurs dossiers de crédits en dehors des clous, mais évidemment, sans savoir ce que va donner ce marché de l’immobilier en 2022, les banques ne vont pas utiliser leur joker dès le début d’année. Surtout qu’il s’agit d’une proportion de volumes de dossiers sur l’année. Quels taux de crédits immobiliers obtenir actuellement ?
Prix de l’immobilier neuf
Du côté des prix de l’immobilier, c’est moins le délire dans l’immobilier neuf que dans l’ancien. Mais les prix du neuf sont élevés. Le prix du neuf ne baisse jamais, sauf en cas de crise. Avec les normes toujours plus contraignantes, les constructeurs ont toujours davantage de charges financières, aussi bien dans les études, que dans les réalisations. Pour les investisseurs, il convient de dénicher le bien immobilier correspondant le mieux à leur projet.
Crédits immobiliers : les taux d’intérêts grimpent de plus en plus fortement, jusqu’à 20 points de base par mois
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Bonjour,
D’abord, je trouve que l’analyse et l’article sont très pertinents. Ceux qui pensent que le journaliste est "négatif" ou pessimiste n’ont pas l’air de bien comprendre le marché. ABSOLUMENT TOUS LES EXPERTS le disent ; ce n’est pas le bon moment pour acheter. Le journaliste et son article ne font que refléter la réalité du moment. Si on enlève le coté technique, on est déjà en pleine récession. Par conséquent, il y aura beaucoup de biens sur le marché et très peu d’acheteurs. Les taux vont augmenter certes, mais vous paierez moins cher un bien dont vous pourrez renégocier le taux d’ici 2, 3 ans quand la croissance économique aura repris sa marche en avant.
Cela fait plusieurs articles que je lis de ce journaliste et je le trouve très négatif.
Mon avis est que même si les taux remontent à 3%, ça n’est pas vraiment un problème étant donné l’inflation qui est bien supérieure. Il est donc toujours intéressant d’emprunter pour acheter. Les taux d’intérêts sont fixes et donc avec l’augmentation des revenus/salaires (du fait de l’inflation), les emprunteurs sentiront de moins en moins le poids de l’échéance de leur crédit avec les années. Donc c’est forcément le bon moment pour investir dans l’immobilier. Il suffit de se rappeler les années 70 et 80 qui n’ont jamais été aussi intéressantes pour les acquéreurs.
L analyse oublie un paramètre fondamental :
La loi de l offre et de la demande. Penurie absolue de biens en bon état. Dans certaines régions 3 acheteurs pour un seul bien.
Résultat : les prix vont continuer à augmenter et les biens partir comme des petits pains
Vous oubliez un autre détails, la demande doit être solvable. D’où l’aspect central de l’accès aux crédits. Qu’importe le désir et les besoins des acheteurs.
Je vais vous donner la situation où je me trouve. A la retraite depuis peu je recherche une petite maison dansl Aveyron : 85% des offres sont soit dans des régions froides : Aubrac, severac, la cavalerie soit dans des secteurs peu attractifs ou sinistrés : decazeville, capdenac, aubin, villefranche, cransac, firmi. Les 15% d offres restantes = maisons sur 3 étages ou sans jardin ou non attenants, de 150 à 40m2, quelques ruines, des chauffages au fioul et des passoires énergétiques. Résultat = à peine 1 maison par semaine en bon état avec un bon rapport qualité prix. Elle se vend en quelques heures ou 2/3 jours max entre "petits copains".
Les agents immo m expliquent que les offres sont peu nombreuses car ceux qui voudraient vendre ont peur de ne pas retrouver derrière et donc dans mon cas : en location depuis 1 an.
C est le serpent qui se mord la queue
"Si votre bien immobilier convoité va perdre 15% de son prix dans les 12 mois qui arrivent... Qui sera le dindon de la farce ? "
Sauf exception, un investisseur immobilier garde son bien longtemps. Perdre 15% sur 1 an n’est pas bien grave. Ceux qui ont acheté en 2008 juste avant la baisse ont un peu perdu, et beaucoup gagné depuis.
Je pense que le marché va baisser un peu en valeur, là où il est surévalué (l’avenir permettra de préciser où, justement 😁), et beaucoup en volume. La hausse des taux est certes un mauvais signal, mais n’oubliez pas le déficit d’offre croissant, d’autant plus que les lois écologiques (notamment la zéro artificialisation nette) provoquent artificiellement un effet rareté, et que le coût des matières premières rend difficile l’équation pour les promoteurs.
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