
PER Entreprise (Plan épargne retraite)
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Publié le par Alexia A., FranceTransactions.com , mis à jour le
Alors que l’épargne salariale était en forte hausse en 2019, la crise sanitaire, puis économique, liée à la pandémie COVID, risque, une fois de plus, de freiner ce nouvel élan. A chaque crise, un coup d’arrêt est donné à ce type d’investissement. La double peine s’appliquant de façon inexorable sur les actionnaires salariés de leur propre entreprise.
L’épargne salariale reste, de loin, le meilleur placement épargne à long terme, notamment dans le cadre d’un abondement sur les PERCO ou PERECO. Cela ne fait aucun doute. En revanche, l’investissement dans les actions de sa propre société, notamment via les PEE favorisant l’actionnariat salarié, une forme particulière de l’épargne salariale, est plus risquée. La récession liée à la pandémie COVID va le révéler une fois de plus.
Dans certaines entreprises, les salariés ont la possibilité d’épargner sur un Plan épargne entreprise (PEE). Les placements sont effectués sur des titres de leur entreprise ou d’autres supports financiers (actions, obligations...) réunis dans un Fonds communs de placement d’entreprise (FCPE). Nombreux sont les Français qui se laissent tenter par cette solution d’investissement, qui présente de nombreux avantages afin d’épargner pour sa retraite. La France comptait 2,9 millions d’actionnaires salariés au 31 décembre 2019. Ces particuliers, qui ne sont pas forcément des boursicoteurs aguerris, ont vu leur épargne fondre comme neige au soleil. Quasiment tous les groupes du CAC 40 sont en effet encore dans le rouge depuis le début de l’année (seul Hermès est revenu en territoire positif et Sanofi surnage).
Certains grands groupes font de l’épargne salariale un véritable plus social, afin de retenir les talents. Sauf que... Entre chute des cours, suspension du versement des dividendes, la valeur liquidative des épargnants chute plus que lourdement.
Ainsi Bouygues, dont 19 % du capital détenu par 52.000 salariés actionnaires, a perdu plus de 30 %. Vinci, où cette proportion était de 9 % fin 2018, a subi une chute équivalente. Selon les calculs du cabinet Eres, les salariés des grands groupes (SBF 120) de BTP possédaient en moyenne 14 % du capital de leur entreprise à fin 2018. Chacun d’entre eux détenait alors en moyenne plus de 46.800 euros en actions. Troisième groupe du CAC 40 en termes de participation des salariés au capital, Saint Gobain (8 %, au 31 décembre 2018) a reculé de près de 35 % en bourse cette année. Safran, avec une participation des salariés de 7 %, a chuté de 45%.
Chute de la même ampleur pour les banques, adeptes de la première heure de l’épargne salariale. Chez Société Générale, c’est la double peine pour les actionnaires salariés, qui contrôlent 6,52 % du capital. Non seulement, ils ont vu le cours de leur action chuter de 57% depuis le début de l’année, mais ils se voient privés du dividende de 2,20 euros par titre. Une mauvaise nouvelle pour les investisseurs, en particulier les fidèles actionnaires salariés et retraités, comme l’a reconnu le directeur général Frédéric Oudéa auprès de Patrick Pagni, président de l’association des actionnaires salariés de Société Générale (ASSACT SG). « Car, nous le savons, ce dividende est un véritable complément de revenu pour certains d’entre eux », ajoute ce dernier.
Les actions distribuées par l’entreprise cotée en bourse à ses salariés est un objet de motivation supplémentaire, quand tout va bien ! En effet, quand l’entreprise va moins bien, le cours de ses actions diminue, et les salariés voient de fait leur épargne fondre. De même, en cas de tempête boursière, les cours des actions dégringolent, et le salarié est tenu de les conserver sur son compte, épargne salariale oblige, la perte de capital sera donc probable.
Mais plus grave encore, quand l’entreprise va mal, un plan social peut venir menacer directement l’emploi des salariés... C’est alors la double peine, non seulement son emploi est perdu, de plus, l’éventuel consolation qui serait le plan épargne entreprise s’est transformé en un portefeuille moribond. Bref, quand une entreprise connaît une période de crise, le PEE c’est souvent une double peine...
Les salariés ayant diversifié leurs actions sur de nombreux supports financiers limitent leurs risques de pertes. Mais celui ayant investit au maximum en actions de son entreprise risque gros si celle plie sous un krach boursier. Il risque non seulement de perdre son emploi en cas de dépôt de bilan mais en plus, de voir réduire à néant les économies placées sur son PEE.
Les actions dans le cadre de l’épargne salariale demeurent quoi qu’il arrive la propriété des épargnants. Elles ne peuvent donc pas faire l’objet d’une saisie en cas de défaillance. En cas de dépôts de bilan de l’entreprise sachez que vos titres sont garantis à hauteur de 70.000€ par le biais du Fonds de garantie des dépôts.
Pour protéger son PEE des fluctuation boursières il est prudent de diversifier au maximum ses titres. De plus en plus de fonds profilés peuvent proposent la garantie d’une partie du capital investi. L’épargnant peut également choisir d’investir sur des fonds monétaires, dont le capital est garanti.
A l’approche de la retraite , il est plus que jamais important de miser sur la sécurité de votre capital. Vous pouvez choisir de percevoir vos primes afin de les placer sur un autre support d’épargne sans risque pour votre capital. Pour faire le bon choix n’hésitez pas à comparer les différents produits commercialisés par les banques, vous avez l’embarras du choix : Assurance-Vie, livret épargne, livret A, LDD, fcp, PEA, investissement locatif...
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