SCPI : acheter des parts de SCPI dont le prix a baissé, une bonne affaire, mais pour qui ?
En bourse, l’adage on ne rattrape pas un couteau qui tombe est réputé. Et dans le secteur des SCPI ? Est-ce une opportunité à étudier que d’acheter des SCPI dont le prix des parts a récemment baissé ? Avis.
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Depuis cet été, le secteur de l’immobilier d’entreprise a confirmé son entrée dans une zone de turbulences. Les premières annonces de chutes de prix des parts de SCPI ont été violentes. Plus de 20 SCPI ont vu leur prix de parts baisser en 2023. Certains investisseurs particuliers ont perdu gros. Certaines SCI, unités de compte éligibles en assurance-vie et en PER, partiellement investies en SCPI, chutent à leur tour, entraînant des pertes financières collatérales. Alors que certains CIF (intermédiaires distributeurs des SCPI) affirment, sans vergogne, que seuls les revenus réguliers comptent pour les investissements de long terme, la pilule reste bien amère à avaler pour les investisseurs dont le prix des parts de SCPI ont chuté. Tous les épargnants n’ont pas investi sur les SCPI depuis plus de 15 ans !
SCPI : liste des baisses de prix de parts effectuées en 2023
Liste des SCPI dont le prix de la part a baissé en 2023
La liste des SCPI concernées par la baisse de prix de part s’allonge au fil des mois.
Liste des SCPI dont le prix de la part a baissé en 2023
Taux de Distribution : Depuis le 1er janvier 2022, l'indication des rendements des SCPI est de nouveau calculé selon le taux de distribution (dividende brut de l’année N sur le Prix de souscription au 1er janvier de l’année N). Le TDVM (Taux de Distribution sur Valeur de Marché) n'est plus appliqué. (*) : Performances brutes de fiscalité et des potentiels frais de gestion (selon leur mode de détention, des frais supplémentaires pouvant être appliqués dans le cadre de détention en unités de compte via des contrats d'assurance-vie, brutes de fiscalité et bruts des prélevements sociaux, pour des titres en détention via un compte-titres (en nominatif pur ou via un compte-titres personnel). (**) : Avis des lecteurs du Guide épargne. N'indique en rien la qualité intrinséque de chaque support. Purement indicatif, cf politique de collecte des avis des lecteurs. Liste non exhaustive des offres de marché. Informations publiées à titre indicatif uniquement.
Des opportunités d’achat ?
Bien évidement, personne ne peut savoir si cette crise immobilière est juste passagère, ou si les années 2024 et 2025 vont continuer de voir la baisse des valorisations des actifs immobiliers d’entreprise. Personne n’ayant une boule de cristal, certains investisseurs souhaitent donc vendre leurs parts. Et là, pour vendre, il faut trouver un acheteur ! C’est le souci des SCPI. Il s’agit d’un placement qui n’a rien de liquide, le marché secondaire des parts est famélique. Les gestionnaires ne peuvent assurer la liquidité des parts de leurs SCPI. En souscrivant, les investisseurs ont signé cette mise en garde, parmi la longue liste des risques de ce type d’investissement. L’histoire se répète, la crise des années 1993-1998 en toile de fond.
C’est pourquoi lorsque que l’on voit fleurir dans la presse financière ces articles, pour le moins ubuesques, après cette vague de baisse de prix, affirmant qu’une réelle opportunité d’investir se présente à eux. Il faut avoir le cran de rester calme. Il faudrait se jeter sur ces SCPI dont le prix a chuté... Bien-sûr ! L’on comprends bien la motivation des lobbys derrière tout cela, faire en sorte que la crise ne reprenne pas le chemin de celle des années 1993/98. Pas moins de 6 années consécutives de baisse des prix des parts !
Quand le cours d’une action chute, sans signe de reprise du cours, aucun investisseur rationnel n’ira se précipiter pour en acheter. Il faut être convaincu que la baisse soit terminée pour acheter, sans quoi, l’on prend le risque d’acheter trop tôt, trop cher. Certes, les SCPI n’ont rien des actions, la volatilité n’est pas la même, mais le principe est bien le même pour tout investissement financier. D’ailleurs la SCPI Laffitte Pierre a vu son prix de part chuter deux fois cette année 2023. Se précipiter n’est jamais bon.
Préférer les jeunes SCPI et les incontournables
Alors, oui, les jeunes SCPI (IROKO, Novaxia, etc.), tout comme celles de renom (Corum, Atland Voisin, Paref Gestion, etc.), restent de bons véhicules d’investissement. Mais non, de mon point de vue, revenir à l’achat sur des SCPI dont le prix des parts a chuté n’a rien d’un bon plan. Le seul point positif étant que cela peut enlever une épine du pied des investisseurs qui détiennent ces SCPI en portefeuille et qui souhaitent s’en séparer, craignant une nouvelle décote dès 2024. Ce qui n’a rien d’impossible.
SCPI : Confirmation de l’absence de baisse de prix en 2023
SCPI dont le prix de parts ne baissera pas en 2023
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